Chapitre • 20
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Renoncez à l'étude, et vous serez exempt de chagrins.
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Combien est petite la différence de weï (un oui bref) et de o (un oui lent) !
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Combien est grande la différence du bien et du mal !
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Ce que les hommes craignent, on ne peut s'empêcher de le craindre.
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Ils s'abandonnent au désordre et ne s'arrêtent jamais.
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Les hommes de la multitude sont exaltés de joie comme celui qui se repaît de mets succulents, comme celui qui est monté, au printemps, sur une tour élevée.
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Moi seul je suis calme : (mes affections) n'ont pas encore germé.
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Je ressemble à un nouveau-né qui n'a pas encore souri à sa mère.
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Je suis détaché de tout, on dirait que je ne sais où aller.
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Les hommes de la multitude ont du superflu ; moi seul je suis comme une homme qui a perdu tout.
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Je suis un homme d'un esprit borné, je suis dépourvu de connaissances.
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Les hommes de la multitude sont remplis de lumières ; moi seul je suis comme plongé dans les ténèbres.
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Les hommes du monde sont doués de pénétration ; mois seul j'ai l'esprit trouble et confus.
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Je suis vague comme la mer ; je flotte comme si je ne savais où m'arrêter.
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Les hommes de la multitude ont tous de la capacité ; moi seul je suis stupide ; je ressemble à un homme rustique.
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Mois seul je diffère des autres hommes parce que je révère la mère qui nourrit (tous les êtres).