Chapitre • 34
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Le Tao s'étend partout ; il peut aller à gauche comme à droite.
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Tous les êtres comptent sur lui pour naître, et il ne les repousse point.
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Quand ses mérites sont accomplis, il ne se les attribue point.
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Il aime et nourrit tous les êtres, et ne se regarde pas comme leur maître.
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Il est constamment sans désirs : on peut l'appeler petit(1).
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Tous les êtres se soumettent à lui, et il ne se regarde pas comme leur maître : on peut l'appeler grand.
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De là vient que, jusqu'à la fin de sa vie, le saint homme ne s'estime pas grand(2).
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C'est pourquoi il peut accomplir de grandes choses.